Esprit Dragon (1600€ avec étui)
Acier : Z50 inox 
Manche : Mitres Z50 et Juma Golden Dragon
Etui cuir tannage végétal, repoussage manuel
25cm de lame pour 40cm au total 
Griffure Mordante : Karambit 2 (850€ avec support)
Acier : Z40
Manche : Laiton 
Mammouth (1000€ avec support bois de chevreuil)
Acier : DNH7 (carbone)
Manche : mitres laiton et ivoire de mammouth
Support en ipé et bois de chevreuil, non visible sur la photo
Monarque Océanique (6000€)

Caractéristiques générales :
Couteau fixe, montage plate-semelle par rivetage du manche.
Couteau d'art dérivé des forme de couteaux de cuisine.
23.5cm de tranchant.
25.5cm de lame.
15.5cm de manche.
Matériaux utilisés :
Lame et semelle : acier 80crv2 4.5mm d'épaissseur
Manche : Loupe de peuplier stabilisé bleu
Mitres : acier c130 5mm d'épaisseur
Rivets : laiton 3mm de diamètre
Démarche Créative
Description détaillée :
A partir de mes 8 ans, j'ai eu la chance de pouvoir découvrir les merveilles du monde sous-marin lors de mes premières plongées dans l'Océan Indien. Mes yeux d'enfant se sont régalés face à la diversité de formes, de couleurs et de comportements de tous ces organismes étonnants.
Certainement influencé par toutes ces magnifiques plongées, je réalise souvent des design et textures en lien avec la mer, ce sont des éléments qui me viennent naturellement. Quand en 2020, un concours de coutellerie a été lancé (sur un réseau social) sur le thème de la mer, j’ai rapidement imaginé et dessiné le Monarque Océanique. Bien que faute de temps et de compétence à ce moment-là, je n’avais pas pu le réaliser, j’ai conservé le dessin. Dessin que j’ai décidé de passer sur acier en découvrant le concours Coutellia lors de mon inscription fin 2021.
J’ai donc redessiné le Monarque Océanique pour en ajuster le design et mieux réfléchir aux ponts de matière nécessaire à la structure du couteau, et l’ai véritablement commencé en novembre 2021. Je souhaitais créer un couteau mêlant figuratif et abstrait, qui attire l’œil au premier regard, et qui pousse ce dernier à explorer les détails de l’ensemble de la pièce. Pour atteindre cet objectif, ma technique de « dentelle d’acier » me semblait être la plus adapté : elle me permet de faire ressortir une forme générale déterminée tout en conservant une part de libre interprétation autour.
Je voulais réussir à donner de la profondeur à mon hippocampe, pour qu’il ne soit pas qu’un contour plat dans une lame. La difficulté avec les limes est qu’il faut de l’espace pour réaliser les angles que l’on souhaite : or ici il n’était pas possible de travailler selon les angles optimums pour donner du volume à l’hippocampe tout en gardant ses contours précis. Bien que ma méthode ne me permette pas de le travailler sous tous les angles (besoin d’espace pour ciseler à la lime), le travail à la lime aiguille me permet en effet de créer des facettes qui renvoient la lumière sous différents angles, ce qui renforce l’impression de profondeur. Pour les ponts de matière autour de l’hippocampe, je disposais de l’espace nécessaire pour les réaliser.
J’ai donc pensé à l’association de reliefs et de courbes sur les faces (corps de l’hippocampe) avec un véritable relief travaillé à la lime autour de l’hippocampe. La difficulté ici était de laisser suffisamment de matière « plate » pour renvoyer la lumière avec un maximum d’angles différents, tout en dessinant des lignes à partir de perçages de différents diamètres, et cela sans donner une impression « d’hippocampe à pois » ! De même pour la tête de l’hippocampe, il me fallait réussir à faire ressortir l’œil sans le noyer dans les points de perçage, mais en gardant une certaine cohésion avec le reste du corps : j’ai fini par opter pour une augmentation du contraste entre certains points (par différentes profondeurs de perçage) pour une face, et par un enroulement des lignes autour de l’œil sur l’autre face. Sur les deux faces, j’ai « brouillé » certains espaces avec une fraise usée montée sur micromoteur pour mieux lier les différents éléments.
P-S : pour les experts, si vous n’avez pas trouvé la nageoire caudale, suivez bien les points ! [😉]
Pour ce qui est de l’environnement de l’hippocampe, je souhaitais reprendre les formes générales de l’un de leurs habitats : les gorgones (concernant notamment les hippocampes pygmées) et autres coraux. J’ai donc intégralement guilloché le dos de la lame, ce qui permet d’une certaine manière de sortir du « cadre » de l’hippocampe sculpté dans le couteau : le couteau entier devient sculpture.
Coté océan indien, la couleur n’est pas laissée de côté ! J’ai donc décidé de faire de même : j’ai profité du revenu au gaz qui permet de localiser la chauffe et des zones ajourées qui limitent la diffusion de chaleur pour colorer par le dos mon hippocampe. Mais comme je trouve très intéressants les reflets donnés par l’acier brossé, j’ai choisi de faire les deux faces différemment ! Idem pour le manche et les mitres arrière.
Pour le manche, j’ai choisi une loupe de peuplier stabilisée bleu, essence dont j’apprécie particulièrement le rendu, mais présentant assez peu des dessins : la lame est déjà tès chargée, je voulais que le manche soit un peu plus reposant. Cette pièce de bois présentait quelques nervures et ondulations rappelant les reflets du soleil sous l’eau, sans être trop veinée, c’était ce que je cherchais ! Je voulais cependant lier les différentes parties du couteau entre elles, pour garder cette idée de sculpture intégrale : j’ai donc ajouré quelques espaces dans le bois pour y laisser apparaitre l’acier, texturé avec des perçages plus serrés qui se chevauchent, donnant alors un aspect plus minéral que ceux de l’hippocampe. J’ai poursuivi cette texturation sur les mitres pour finir de relier l’ensemble, mais cette fois encore j’ai dissocié les deux faces : l’une, brossée, présente cette même texture plutôt minérale, avec un maillage resserré, alors que l’autre, irisée, reprend davantage les perçages de l’hippocampe avec des différences nettes de diamètre et une ondulation plus organique des lignes. La forme générale du manche a été pensée pour offrir une bonnne prise en main malgré la lame imposante, mais aussi pour ne pas casser la ligne de la lame. Idem pour les jonctions avec les mitres. Ces dernières sont volontairement volumineuses pour contrebalancer la masse de la lame et en faciliter le maniement.
Les observateurs-trices attentifs pourront remarquer que j’ai incorporé ma signature dans l’un des ajourages du manche ! J’aime beaucoup ces ajourages, ils me font penser aux coraux et aux cénotes !
Coté guillochage, outre le couteau entier qui est un guillochage complet, ou dentelle d’acier comme j’aime l’appeler, j’ai réalisé un guillochage « classique » à la lime ronde sur le dos du manche. Le ventre du manche est laissé lisse pour une prise en main plus « claire » et un peu de sobriété....
Car parfois, même la mer est lisse comme l’huile … [😉]
Sacred Beast (Vendu)
Acier : Z40 Inox 6mm d'épaisseur
Bois : Olivier et insersion nacre abalone
DagueManta (Vendue)
Hunter : The Way of Water - Vendu
Acier : DNH7 4mm 
Bois : Loupe de Peuplier stabilisé bleu
Karambit d'Art Marin (Vendu)
Acier : Z40 5mm d'épaisseur (inox)
Bois : Ebene 
Art Marin (Vendu)
Acier : N690Co
Elegant Caveman (Vendu)
Acier : M390 Trempe cryo
Manche : Loupe de Noyer, insert de rubis brut et d'os de mammouth
Aqua Fighter 1 (Vendu)
Acier : N690Co 3.5mm (inox)
Bois : Loupe d'orme stabilisé hybride résine 
Aqua Fighter 2 (Vendu)
Acier : N690Co 3.5mm (inox)
Manche : Résine Juma blue snake


Toujours sur le Theme Mer, celui ci est inspiré par la vélocité des requins. Ses lignes courbes mais agressives soulignent l'hydrodynamise inégalé des squales. Les tons de la lame reprennent le camouflage mimétique des grands poissons : sombres sur le dessus et clairs sous le dessous, afin de passer inaperçus selon l'angle duquel on regarde. Géométriquement, la lame de l'Aqua Fighter est conçue pour être facilement maniable, mais disposer d'un excellent compromis entre puissance de frappe avec la partie convexe (vers la pointe) et précision de coupe avec la partie concave (vers le manche) qui stabilise les coupes en force. Le contre tranchant surélevé reprend l'idée des ailerons tout en conférant une meilleure pénétration/résistance à la pointe. Les ajourages ciselé de la lame reprennent les motifs organiques des algues marines et donnent d'avantage de fluidité visuelle à la lame, tout en l'allégeant. Le manche en juma bleu rappelle les mythes qui entournent les grandes créatures marines, dont on ne distinguerait qu'un fugace mouvement, quelques écailles d'une masse énorme et sombre tapie dans les océans... Sa forme ergonomique donne une sensation de légèreté dans la main, et permet à l'Aqua Fighter d'être aisément manipulé sans nécessité de le serrer. En cela, il est directement inspiré des couteaux de combat qui offrent une excellente prise en main pour les mouvements rapides et rotatifs. 
Il est bien sûr accompagné d'un étui cuir réalisé par mes soins avec une teinture évoquant les eaux des iles tropicales, dans lesquelles rodent des requins venus des différentes mers du monde...
Mini Dragon Spike : Pisces (Indisponible)
Acier : Z40 (inox) et inserts damas (carbone)


Petit Piémontais d'une dizaine de cm fermé, pour 17.5cm ouvert, typé "3 doigts". Réalisé en acier inox Z40 de 2.5mm d'épaisseur, il est habillé de deux inserts damas carbone provenant de chutes de damas. Il dispose d'un clic très léger en position ouverte, ce qui permet une légère sécurisation de lame afin qu'elle ne retombe pas sous son propre poids, mais laisse suffisamment de fluidité pour jouer avec le cycle d'ouverture de ce petit couteau-bijou. 
Sur les plans artistiques, il incarne, afin d'être en corrélation avec mon Thème Mer, les caractéristiques d'un poisson dans un banc : son allure se veut véloce mais discrète, agile et fugace, multipliant les facettes pour renvoyer la lumière sous de nombreux angles.
La lame possède un aileron rappelant la dorsale des poissons, et sa lentille est simple : la Nature aime également le sobre et efficace. La ligne creusée sur la lame se veut directrice des courants fluides, favorisant la stabilité et réactivité des poissons dans l'eau. Elle permet également de donner un aspect "racé" à ce MDS Pisces tout en conservant sa clinquante sobriété ...; [😉]  Elle s'équilibre en symétrie avec le cortège de bulles représentées sur le manche en position ouverte, et souligne subtilement la forme de ce dernier en position fermée. 
Les bulles du manches symbolisent le foisonnement de vie et de mouvement qui part du fond des océans pour grossir à mesure que l'on remonte vers la surface.. telles les bulles d'air ! Les ajourages reprennent quant à eux le coté organique des coraux, et les stries en dessous donnent visuellement du mouvement au MDS Pisces, là où ergonomiquement parlant elles confere du grip pour une meilleure prise en main. La versalité de l'océan est souligné par l'association de ce mouvement (par les stries 'agressives") à un polissage fin et rond qui accueille confortablement la main, telle la mer déchainée en surface dissimulant le grand calme qui règne en profondeur ... L'insert en damas de gauche représente une arrete de poisson le squelette qui les maintient, et stabilise par le meme temps le couteau dans la main. La ligne qu'il crée se fraye un chemin entre les bulle pour donner mouvement et agilité au manche. L'insert damas de droite représente quant à lui l'hameçon, petit objet d'une aparente simplicité, mais qui peut parfois se réveler plus complexe qu'on ne le pense des lors qu'on s'y attarde un peu plus ...  [😉]
Pour souligner le tout, un petit guillochage qui ondule le long du dos de ce Mini Dragon Spike Pisces !
Neptune (Vendu)
Amphipthère 1 (Vendu)
Amphipthère 2 (Vendu)
Wyvern X Neptune (Vendu)
Acier : MA5 
Bois : Loupe de Hetre échauffé 
Neptune 2 (Vendu)
Acier : Z40cr13
Bois : Loupe de Peuplier 
Sea Savior (Vendu)
Acier : RWL34 - Trempe cryogénique 
Manche : Mitres acier Z40 gravées (par Atelier d'Art Gravure - Elisabeth Da Justa) et Juma Bleu

🐉🌊🔱 "Sea Savior" 🐉🌊🔱

Description Fonctionnelle & Artistique
Merci à Atelier D'art Gravure et P.TAC pour leur participation à ce beau projet.

Une lame qui incarne un idéal.
Comment allier de véritables contraintes techniques sans faire de compromis sur l'esthétique, voire l'artistique, d'un outil ?
Ce Sea Savior sera destiné à traverser des mers, peut être même des océans. Il coupera des cordes, mais aussi des buches. Certainement une grande variété d'aliments également. Et bien d'autres encore.
Il se doit donc d'être inoxydable. Tranchant. Et précis. Mais pas trop petit. Résistant, mais pas trop lourd....
Tant d'éléments à concilier. Un défi passionnant.
Voici donc ma réponse :

Le Sea Savior dispose d'une lame de 16cm travaillée dans un acier inoxydable RWL34 hautement résistant à la corrosion, trempé avec traitement cryogénique (azote liquide, -80°C) pour atteindre une dureté de 63HRC. Cette lame présente une double courbure, qui a l'avantage de favoriser la précision lors d'une coupe franche, mais également de donner plus d'impact sur le galbe précédent la pointe. Cette dernière est centrée par rapport à l'axe longitudinal du couteau, ce qui augmente la précision du travail avec le boute de lame.
Un contre tranchant est présent sur le dos, favorisant la pénétration, ce qui peut se révéler utile dans de nombreuses situations. S'ensuit un coupe fil qui permettra de facilement sectionner de petites cordes sans recourir au tranchant de la lame, ce qui prolongera d'autant la durabilité de celle ci. Un autre coup fil est présent en lieu et place du traditionnel casse goutte, afin de faciliter le maniement du couteau en toutes circonstances.
La lame est ajourée en Dentelle d'Acier reprenant des motifs rocheux, coraliens. Vous pourrez remarquer que l'émouture est polie en tiré de long, la rendant plus claire, et le plat de la lame grisé, pour ressortir plus mat et sombre que l'émouture : l'ensemble reprend le mimétisme des animaux marins : clairs sur le ventre, sombre sur le dos, afin de passer "inaperçus", qu'on les regarde d'en haut ou d'en bas...
La lame présente également la représentation de bulles, ou d'infractuosités rocheuses, selon l'imagination de chacun.
Le ballet des bulles sur poursuit sur le manche, avec l'ensemble des rivets, dont le rivet central, mis en valeur par une belle mosaïque.
L'ergonomie du manche permet une prise en main confortable avec ou sans gants, laissant la possibilité de manipuler le couteau tantôt avec précision, tantôt avec force. Pour le sécuriser, un passant de dragonne, qui se prolonge par un biseau brise-vitre en cas d'urgence. L'ensemble est designé de manière à ne pas être gênant lors de l'utilisation quotidienne, mais également pour respecter la dynamique esthétique du couteau. Le manche est en Juma écaille de serpent bleu, afin de présenter une grande résistance à l'eau de mer, et de rappeler les tréfonds des océans et leurs mystères...
S'ajoute à cela le magnifique travail de gravure sur les mitres d' Atelier D'art Gravure, représentant la célèbre vague de Kanagawa, un poulpe et un trident, puissants symboles du royaume océanique.
Enfin, P.TAC souligne l'ensemble par un superbe système d'étui Kydex au motif Kryptek Neptune s'accordant particulièrement avec l'esprit Tactique et Océanique de ce Sea Savior : fonctionnel, résilient, esthétique.
Un grand merci à tous les deux pour votre savoir faire qui aura permis de réaliser cette belle pièce, cet outil intensément artistique.
PerceVague (Vendu)
Acier : 80CRV2
Manche : Loupe de peuplier stabilisé brun, mitres laiton, inserts de nacre abalone
Longueur : 32cm dont 20cm de lame 
Ce Percevague est inspiré par nombre de poissons et mamifères marins fendants la surface de l'eau à grande vitesse, pour le plus grand plaisir des yeux ayant le privilège d'assister à un telle scène... Le Percevague arbore donc courbes et angles hydrodynamiques, soulignés par par l'aspect profilé de son support, qui ne manquera pas de lui donner un air précieux. Ce coté luxueux se veut refleter l'immense valeur de la vie marine, discrete à nous yeux mais si influente sur nos vies. Afin de mieux représenter la diversité de l'Océan indien qui me l'a inspiré, le Percevague arbore des couleurs chaude, notamment son coté gauche : succesion d'un jaune doré sur la lame, puis de la mitre en laiton qui réhaussera le contraste entre la loupe de peuplier et l'incrustation de nacre... là ou son coté droit acier poli reflete d'avantage les éclats argentés des bancs de poissons. 
Enfin, son étui, asymétrique lui aussi, présente un coté turquoise s'identifiant à la plage de sable blanc et l'eau de lagons, là son autre coté rapelle les bleus du large ... L'intégralité d'une croisiere condensée en une lame et ses attributs.
Bal Marin II (Vendu)

Celui ci est naturellement une reprise de mon Bal Marin, réalisé il y a quelques temps pour le concours du groupe "La Coutellerie, Une Passion" sur le même thème.
Cette fois ci, l'acier utilisé est du 100C6 de 3.45mm d'épaisseur de chez Eurotechni Thiers. La légère différence d'épaisseur par rapport au Bal Marin m'a permis de réaliser une toxification agréable en main sur le manche, et de réaliser ce dernier avec un "double bombé" qui me rapelle les rouleaux des vagues et les voiles des bateaux gonflées par le vent... Un détail à venir observer de près les 28&29 Mai à Coutellia [😁] .
L'épaisseur de 3.45mm me permet aussi des angles plus agréables dans mes ajourages, ce qui facilitera l'entretien de la lame, tout en donnant un aspect moins massif que du 4mm d'épaisseur. Ce 3.45mm me semble être un bon compromis à garder en tête pour mes prochaines lames ! [😁] [😉]
Pour ce qui est des dimensions, ce Bal Marin II mesure 23cm de longueur dont 11cm de lame. Il est initialement destiné a une utilisation de couteau de table, mais j'ai ajusté les ponts de matière de manière à garder une solidité de lame suffisante pour la plupart des utilisations que peut avoir un couteau de cette dimension.
Si la ligne initiale du Bal Marin est dynamique, j'ai cette fois voulu l'accentuer en la soulignant avec le traitement visuel de la lame. En la regardant de suffisamment près, on y aperçois une multitude d'éclat lumineux. Ces derniers visent à rappeler le scintillement de la mer et les embruns portés par le vent. Au niveau du tranchant, j'ai préféré laisser une part plus calme, qui est uniquement polie en tiré de long.
L'encoche d'index est arrondie pour rendre l'ensemble plus fin en main.
Le bois est une loupe d'érable stabilisé bleu-vert-jaune, qui donne au soleil de magnifiques petits reflets tels que l'on en voit dans les lagons [✨] .
L'étui est en cuir de vache de 2.5mm d'épaisseur de chez Cuirtissu . com. Il présente des "bulles" marquées au matoir Corail, d'autres au matoir "fait main" par mes soins ! [😁] Il est teinté avec des nuances de bleu, noir et turquoise. Il est collé à la colle contact et cousu à la main.
Le Crustal (Vendu)
Acier : 80CRV2 4.2mm 
Manche : Olivier et 80CRV2 
Dimensions : 16.5cm dont 8.5cm de lame 
Support en ipé et chêne, massifs 
Le Crustal (Vendu)
Acier : 80CRV2 4.2mm 
Manche : Olivier et 80CRV2 
Dimensions : 16.5cm dont 8.5cm de lame 
Support en ipé et chêne, massifs 
Little Shark (Vendu)
Acier : N690Co (inox)
Bois : Wengé 
RhinoShark 3 (Vendu)
Acier : 90MCV8 6mm d'épaisseur ( acier carbone)
Bois : Palissandre 
Etui cuir tannage végétal
Mini Dragon Spike : Corail (Vendu)
Acier : XC75 
Platines : XC45 
Longueur et poids : 9.5cm de manche, 8cm de lame et 53 grammes ! 
Nautilus (Vendu)
Acier : 100C6
Bois : Buis 
Longueur : 15.5cm dont 8.5cm de lame
Wyvern Brightscale (Vendu)
Acier : C130
​Manche : XC45, Loupe d'If et Loupe d'Olivier 
L'Onde Marine II (Vendu)
Acier : C130 3mm 
Bois : Hetre échauffé stabilisé bleu 
Longueur : 23cm, dont 11cm de lame

Comment représenter la Profondeur des océans dans un couteau ? 
La forme générale de ce second Onde Marine est ispirée des cacahlots, grands mamifères marins descendants dans les profondeurs lors de leurs longues apnées. La lame est patinée à l'acide, lui donnant cette teinte grise mat, rappelant à la fois les couleurs de ces grands cétacés mais aussi la diminution de luminosité à mesure que l'on plonge vers le coeur de la Terre... Le choix du bois intervient égalment, lui aussi assez sombre, présentant des motifs abstraits, difficiles à distinguer. Les sculptures de manche et de lames sont angulaires, s'identifiant aux éléments rocheux, concrétions ou cheminées volcaniques des fosses océaniques. 
Idem pour le guillochage, qui viendra d'ailleurs ajouter du grip contre la paume de main, qui, allié aux deux courbures destinées à l'index et à l'auriculaire, permettent une excellente ergonomie du couteau lors de l'utilisation sur plache à découper.
Une pièce tranchante à la fois artistique et fonctionnelle. 
Wyvern Brightscale (Vendu)
Acier : C130
​Manche : XC45, Loupe d'If et Loupe d'Olivier 
Wyvern Bluescale (Vendu)
Le Majesty (Vendu)
Acier : 100C6
Manche : Résine Golden Dragon - Acier - Nacre 
Longueur : 27cm dont 12.5cm de lame 
Le Majesty (Vendu)
Acier : 100C6
Manche : Résine Golden Dragon - Acier - Nacre 
Longueur : 27cm dont 12.5cm de lame 
Black Skull (Vendu)
Acier : 80CRV2 4mm 
Bois : Corne de buffle 
Longueur : ~35cm dont 21cm de lame 
Paré d'une dentelle d'acier au motif nébuleux, il arbore sur sa lame le crâne directement sculpté à la lime dans l'acier qui a inspiré son ténébreux patronyme... L'acier est légèrement brossé après le brut de trempe pour lui donner cet aspect sombre et ressortir le caractère minéral de la matière. Afin de contraster le plan textural mais de conserver l'esprit de la lame, j'ai opté pour un manche en corne de buffle poncée à la main, donnant une finition mat qui contraste la semelle d'acier polie.
Perle de l'Aube (Vendu)
Acier : 80CRV2 4mm d'épaisseur 
Bois : Noyer, et métal non ferreux pour le manche 
Longueur totale :  30cm dont 17cm de lame
Support : ipé et bois flotté
Etui : cuir de vache 2.2mm d'épaisseur, teinté au brou de noix. 
Mara (Vendu)
Acier ; XC75
Bois : olivier 
Longueur : 18cm dont 8cm de tranchant, 45g
L'Onde Marine (Vendu)
Acier : 80CRV2
Bois : Erable stabilisé vert 
Longueur : 20cm au total 
Little One (Vendu)
Acier : XC75
Bois : Difou chauffé 
Longueur : 17cm, dont 9cm de lame

Petit couteau d'art à 3 doigts, c'est l'un des rares qui n'a pas de fonction propre. 
Le Coralien (Vendu)
Acier : XC75
Bois : Bouleau madré

Longueur totale : 23.5cm
Utilisation principale : couteau de table. Ce Coralien est l'accomplissement de tests techniques consistant à conserver la rectiligne de la lame suite à la trempe. Toute la difficulté réside dans l'enlevement de matière équivalent de part et d'autre du couteau afin qu'il ne se déforme pas suite au choc thermique. C'est pourquoi ce couteau est dépourvu des ponts de matières qui font la résistance de ses confrères, ce qui le rend particulièrement fragile, contrairement au Skeleton Whale, RhinoShark ou encore Tranche'Brume. 
Vibrille (Vendu)
Acier : 100C6 
Bois : Loupe de frêne stabilisé vert
Longueur : 20cm dont 10cm de lame 
Sleeping Wave (Vendu)
Acier : 80CRV2
Bois : Loupe de peuplier stabilisé
Longueur totale : je n'ai pas eu le temps de le mesurer avant qu'il parte ! Mais environ 15cm de lame et 12cm de manche 
Skeleton Whale (Vendu)
Acier : XC100
Bois : Olivier 

Utilisation principale : cueillette de plantes aromatiques ou médicinales. 
Ce Karambit a été faconné d'apres l'esprit des grands rorquals sillonant les océans, engendrant au passages de nombreuses légendes. Outre les contes, ces mamifères étonnants laissent derrière eux d'impressionants ossements, utiles à de nombreuses peuplades. L'aspect général recourbé des karambits se prêtant à l'interprétation du plongeon des cétacés, j'en ai profité pour accentuer la métaphore en ajoutant un ergot de protection rappelant les nagoires de nos amis marins. Les rainures sculptées dans la loup d'olivier se réfèrent aux imbrications des différents ors composants ces derniers, permettant ainsi de caler la prise en main du couteau. Enfin, les différentes stries appliquées sur la lame font honneur aux nombreuses marques incarnées dans la chair des baleines, qui témoignent de leur histoire, souvent plus longue que la notre...
RhinoShark I (Vendu)
Acier : 90MCV8 6mm 
Bois : Loupe de peuplier stabilisé brun. 

Couteau "fingerhole" (passage de l'indexe dans l'anneau central) d'art et de travail : Ce RhinoShark est en effet conçu pour rester en main de manière sécurisée lorsque l'on examine son travail. Sa lame courte et large permet de réduire les risques liés à l'inattention, et ses 2 tranchants différenciés (une émouture plate et une émouture ronde) le rendent aussi efficace que résiliant. Bien que massif par sa forme, son ajourage finement travaillé à la lime lui donne une touche de légerté. 
Masaï-Mara (Collection personnelle)
Acier : XC75
​Bois : Olivier 
Masaï-Mara (Collection personnelle)
Acier : XC75
Bois : Olivier 
Pigmy'Sea'Orse (Collection Privée)
Acier : XC75
Bois : Olivier 
Pigmy'Sea'Orse (Collection Privée)
Acier : XC75
Bois : Olivier 
Epluche Aliacées d'Art (Vendu)
Acier : XC75 
Bois : Padouk 
Longueur : 13cm, dont 7cm de lame 

Une autre commande d'un restaurateur, qui souhaitait un épluche-aliacée, mais avec le design de mes couteaux d'art ! 
 
Tranche'Brume (collection personnelle)
Acier : DNH7 forgé, trempe selective à l'argile et légèrement révélée à l'acide. 
Bois : bois stabilisé, mais essence inconnue (difficile à déterminer une fois stabilisé en couleur !) 
Longueur totale : 29 cm

Utilisations principales : Couteau de cuisine et couteau de camp
Feuille de Givre (Vendu)
Acier : XC75
Bois : Loupe de Bouleau de Carélie stabilisé bleu et Loupe d'Erable Négundo stabilisé vert
Longueur totale : 26cm 

Cette Feuille de Givre est le dernier couteau d'art de l'été 2020, un défi technique réussi pour clore cette saison. C'est en effet le couteau d'art le plus complexe que j'ai fait jusqu'a présent, avec une multitude de ponts de matière qui se recoupent, et donc autant d'erreurs possibles qui pourraient voiler la lame à la trempe. Défi relevé donc, puisque cette dernière n'a pas presque pas impactée l'axe de la lame (sur la longueur du couteau, on observe une très légère voilure selon certains angles du vue). Ceci mis à part, la Feuille de Givre aura englouti à elle seule 3 forets à métal, 4 limes rondes, et une dremel qui aura rendu l'âme lors de la mise en forme du manche. Sans parler du nombre de jours de travail nécessaires à sa réalisation....  des fois, il vaudrait mieux ne pas les compter ! 
L'idée derrière cette lame est une représentation d'une feuille qui traverse les saisons : consommée par une chenille au printemps, assèchée par l'été, abimée et détrempée par l'automne, puis les nervures restantes givrées par l'hiver.... Du vert vaillant du printemps au bleu glacé de l'hiver, en passant par les lumières froides des matinées englacées, les colorations des matériaux ont étées choisies pour s'accorder à cette pénsée. 
Si ce couteau est relativement fragile et surtout conçu pour tester les limites de ma technique actuelle, il reste utilisable comme couteau d'art de la table tel une pelle à tarte tranchante. Il me semble cependant inapproprié pour servir le fondant au chocolat... si vous ne saisissez pas pourquoi, je vous invite à ensuite faire la vaisselle .... ;-)
Bal Marin (Vendu)
Acier : XC75, poli d'un coté et brut de trempe et irisé de l'autre
Bois : Loupe de peuplier stabilisé bleu
Longueur totale : 24cm
Utilisation principale : couteau de table 

Il a été conçu à partir des images qui me viennent quand je pense à mes plongées. Je l'ai donc construit autour des Bulles : en plongée, nous autres bipèdes sommes presque les seuls à faire des bulles, et elles intriguent et amusent autant qu'elles effraient nos amis sous-marins. J'ai commencé par représenter les grandes bulles, qui se forment en absorbant les autres bulles lors de la remontée (explication rapide ci-dessous si cela vous intéresse), en perforant l'acier. Comme les bulles n'ont jamais la même taille ou forme, il fallait créer des disparités de tailles, mais aussi de représentations : j'ai donc ajouté des creux autour de ces grandes bulles, en prenant soin de garder une harmonie fluide, respectant l'idée de "procession marine" qui m'était venue.
J'ai réalisé un guillochage asymétrique en tenant compte de l'élément suivant que j'allais ajouter à ce "Bal Marin". En profondeur, les couleurs sont ternes, assez homogènes, et ce sont les reliefs qui ressortent encore le mieux pour nos perceptions, alors qu'en surface, l'eau peut paraître parfaitement transparente. Pour rappeler cette idée, et tester quelque chose de nouveau, j'ai opté pour un traitement différencié des deux côtés de la lame : l'un sombre, teinté des bruns et bleus (par irisation de l'acier) qui sont caractéristiques des 20/30m de profondeur, avec un aspect très minéral donné à la lame. De l'autre côté, en référence aux eaux claires baignées de lumières, j'ai poli légèrement la lame, pour qu'elle renvoie un maximum de lumière sans être un miroir. J'ai essayé d'y appliqué différents ponçages dans le but de donner des effets disparates aux reflets renvoyés, afin de faire références aux différentes turbidités de l'eau, comme aux zones de thermoclines (courants d'eau chaudes qui rencontrent des eaux froides) par exemple. Disons que je ne suis pas encore convaincu du résultat, à retravailler une autre fois 😁...
À noter que j'ai, pour une fois, affûté le fil de la lame avec une machine abrasive : le but était de préserver le coté noir tout en obtenant un tranchant satisfaisant. De plus, le liseré acier par rapport au noir me fait penser à l'écume des vagues sur les plages de sable noir (issu de sédiments volcaniques, comme en Micronésie, à Lembeh par exemple).
Pour le bois, j'ai opté pour un manche en loupe de peuplier stabilisé bleu, parce que ses couleurs rappellent les puits de lumières vu de sous la surface. La dynamique suivie par le bois est choisie pour souligner les bulles et représenter l'onde d'une vague. Et enfin, je pensais initialement mettre des rivets inox, mais j'ai trouvé plus poétique : le laiton martelé sur le peuplier bleu me fait penser à trois pièces d'or au fond des océans... 🌊🌌
Si vous êtes arrivé jusqu'ici, félicitations et merci d'avoir lu toute cette longue explication ! (C'est pour un concours, il faut bien un peu de réflexion pour se motiver 😁)
Concernant les bulles : pourquoi voit-on souvent des petites bulles au début, qui se font toujours absorbées par des grosses, qui deviennent encore plus grosses ? La réponse est donnée en mécanique des fluides ! C'est à cause des forces de tensions superficielles, autrement dit, l’énergie qui lie une molécule de la bulle à sa molécule voisine. Si vous calculez le volume de deux bulles de diamètres différents et que vous appliquez un facteur (souvent noté sigma) correspondant à la force de tension superficielle, vous remarquerez que plus la bulle a un volume petit, plus il faut d’énergie pour garder la forme de bulle, et inversement pour les grandes bulles ! Si tout ça vous parait un peu compliqué à retenir, imaginez vous dans un vêtement pour enfant, et ensuite dans le même pour adulte : vous tirez moins sur les coutures dans le plus grand vêtement ! 😉
Bal Marin (Vendu)
Acier : XC75, poli d'un coté et brut de trempe et irisé de l'autre
Bois : Loupe de peuplier stabilisé bleu
Longueur totale : 24cm
Utilisation principale : couteau de table 

Il a été conçu à partir des images qui me viennent quand je pense à mes plongées. Je l'ai donc construit autour des Bulles : en plongée, nous autres bipèdes sommes presque les seuls à faire des bulles, et elles intriguent et amusent autant qu'elles effraient nos amis sous-marins. J'ai commencé par représenter les grandes bulles, qui se forment en absorbant les autres bulles lors de la remontée (explication rapide ci-dessous si cela vous intéresse), en perforant l'acier. Comme les bulles n'ont jamais la même taille ou forme, il fallait créer des disparités de tailles, mais aussi de représentations : j'ai donc ajouté des creux autour de ces grandes bulles, en prenant soin de garder une harmonie fluide, respectant l'idée de "procession marine" qui m'était venue.
J'ai réalisé un guillochage asymétrique en tenant compte de l'élément suivant que j'allais ajouter à ce "Bal Marin". En profondeur, les couleurs sont ternes, assez homogènes, et ce sont les reliefs qui ressortent encore le mieux pour nos perceptions, alors qu'en surface, l'eau peut paraître parfaitement transparente. Pour rappeler cette idée, et tester quelque chose de nouveau, j'ai opté pour un traitement différencié des deux côtés de la lame : l'un sombre, teinté des bruns et bleus (par irisation de l'acier) qui sont caractéristiques des 20/30m de profondeur, avec un aspect très minéral donné à la lame. De l'autre côté, en référence aux eaux claires baignées de lumières, j'ai poli légèrement la lame, pour qu'elle renvoie un maximum de lumière sans être un miroir. J'ai essayé d'y appliqué différents ponçages dans le but de donner des effets disparates aux reflets renvoyés, afin de faire références aux différentes turbidités de l'eau, comme aux zones de thermoclines (courants d'eau chaudes qui rencontrent des eaux froides) par exemple. Disons que je ne suis pas encore convaincu du résultat, à retravailler une autre fois 😁...
À noter que j'ai, pour une fois, affûté le fil de la lame avec une machine abrasive : le but était de préserver le coté noir tout en obtenant un tranchant satisfaisant. De plus, le liseré acier par rapport au noir me fait penser à l'écume des vagues sur les plages de sable noir (issu de sédiments volcaniques, comme en Micronésie, à Lembeh par exemple).
Pour le bois, j'ai opté pour un manche en loupe de peuplier stabilisé bleu, parce que ses couleurs rappellent les puits de lumières vu de sous la surface. La dynamique suivie par le bois est choisie pour souligner les bulles et représenter l'onde d'une vague. Et enfin, je pensais initialement mettre des rivets inox, mais j'ai trouvé plus poétique : le laiton martelé sur le peuplier bleu me fait penser à trois pièces d'or au fond des océans... 🌊🌌
Si vous êtes arrivé jusqu'ici, félicitations et merci d'avoir lu toute cette longue explication ! (C'est pour un concours, il faut bien un peu de réflexion pour se motiver 😁)
Concernant les bulles : pourquoi voit-on souvent des petites bulles au début, qui se font toujours absorbées par des grosses, qui deviennent encore plus grosses ? La réponse est donnée en mécanique des fluides ! C'est à cause des forces de tensions superficielles, autrement dit, l’énergie qui lie une molécule de la bulle à sa molécule voisine. Si vous calculez le volume de deux bulles de diamètres différents et que vous appliquez un facteur (souvent noté sigma) correspondant à la force de tension superficielle, vous remarquerez que plus la bulle a un volume petit, plus il faut d’énergie pour garder la forme de bulle, et inversement pour les grandes bulles ! Si tout ça vous parait un peu compliqué à retenir, imaginez vous dans un vêtement pour enfant, et ensuite dans le même pour adulte : vous tirez moins sur les coutures dans le plus grand vêtement ! 😉
Serengeti (Vendu)
Acier : XC75
Bois : Olivier 

Légèrement plus grand grand que le Masai-Mara, le Serengeti est plus adapté en tant que couteau de table. Il convient aussi mieux aux plus longues mains. 
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Trifollium (Vendu)
Acier : XC75
Bois : Bois de serpent

Petit couteau d'art, adapté à l'éminçage, ou comme couteau de table. 
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